"Le temps d’Anna", un film à voir diffusé sur Arte

, par  Véronique R. , popularité : 1%

Ce film a été diffusé et rediffusé sur Arte en septembre et début octobre 2016.
Il sera de nouveau diffusé sur Arte, le jeudi 15 février 2018 à 13h35 et sera disponible sur Arte +7 (replay) jusqu’au 16 février.

Synopsis

Lors de la Première Guerre mondiale, l’histoire croisée de quatre amis aux destins différents... Un drame historique poignant qui met en scène une héroïne en proie à un mal étrange. Le réalisateur Greg Zglinski apporte à chaque plan une touche picturale délicate.

Jura suisse, 1917. C’est le début d’une histoire d’amour fou entre Jean Schaeffer, jeune ouvrier horloger, et une mystérieuse femme issue de la bourgeoisie, Anna von Rohr. C’est aussi la guerre, alors le charbon comme les vivres viennent à manquer. Jean et ses amis, Gaspard Sandoz et Abraham Blum, se lancent donc dans la contrebande : des montres contre des sacs de houille, pour se chauffer. Mais ils risquent leur peau. Un jour, Anna les sauve d’une situation périlleuse. Avec Jean, c’est le coup de foudre. Quelques années plus tard, Anna présente des signes de troubles mentaux, symbolisés par de nombreuses absences. Son comportement devient même dangereux.


Histoire du film

Une histoire vraie

Avec Le temps d’Anna, la scénariste Noémie Kocher relate l’histoire vraie de ses propres grands-parents, qui ont su continuer à s’aimer malgré les obstacles dressés sur leur chemin, comme la guerre et la maladie. La schizophrénie de sa grand-mère, qui passa près de trente ans dans un institut près de Berne, fut un fardeau lourd à porter. À la mise en scène, Greg Zglinski, lauréat de nombreuses récompenses dont le Prix du cinéma suisse du meilleur film pour Tout un hiver sans feu (2005), apporte à chaque plan une touche picturale délicate.


Ma critique du film

On reconnaît là les soins apportés aux patients dans les années 1900. Maladie psychique mal connue à l’époque (et même encore aujourd’hui, mais surtout par le grand public), le diagnostique est long et une quasi absence de traitement pour permettre un certain rétablissement (sous médication) et permettre ainsi une vie quasi normale, ce qui est possible aujourd’hui.
Anna sombre peu à peu dans l’inconnue de la maladie psychique (schizophrénie) qui fait peur. Les incompréhensions sont là ainsi qu’une certaine détresse de la part de l’héroïne.
Le film est très bien joué par les acteurs et en tant que patient, on s’identifie à l’héroïne.
Un film émouvant.

A savoir toutefois, je le rappelle, il n’y pas une schizophrénie, mais des schizophrénies. Ce qui signifie que chaque schizophrénie se vit différemment l’une par rapport à l’autre. Les hallucinations seront toujours présentes, mais de façon différente, avec différents sens touchés. Les interprétations appelés « délires » seront aussi différents d’une personne à l’autre et d’un type de schizophrénie à un autre type.


Voici la bande annonce :



Le DVD est disponible ici ou encore en cliquant sur l’image ci-dessous :

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