L’attaque de panique ou crise d’angoisse aiguë dans la schizophrénie

, par  Véronique R. , popularité : 3%

Une crise de panique (également appelée attaque de panique ou crise d’angoisse aiguë) est une période de peur (de devenir fou/folle ou de mourir) et d’inconfort intenses, survenant typiquement de façon brutale et ne durant pas plus d’une trentaine de minutes. Les symptômes vont des frissons aux palpitations cardiaques en passant par des sueurs, nausée, souffle court, hyperventilation, des sensations de picotement (paresthésie) et l’impression d’étouffer (plus de détails ci-après sur les symptômes). Une crise de panique est un cercle vicieux, en ceci que les symptômes mentaux et les symptômes physiques s’aggravent mutuellement.

Un patient ayant connu une attaque de panique peut être sujet à des rechutes. On diagnostique chez les patients souffrant d’attaques de panique régulières un « trouble panique ».

La plupart des patients sujets aux crises de panique rapportent une peur de mourir, peur de « devenir fou », ou de perdre le contrôle de leurs émotions ou de leur comportement. Ces impressions très pénibles entraînent en général un besoin urgent de fuir l’endroit où l’attaque a commencé (réaction de « combattre ou fuir »).

Dans la mesure où il ressent souvent des douleurs à la poitrine ou des difficultés respiratoires, le patient a l’impression que sa vie est en danger, ce qui provoque un recours fréquent aux services d’urgence (SAMU).

L’attaque de panique se distingue des autres formes d’anxiété par son caractère intense et brusque et sa nature épisodique. Les sujets souffrent souvent de troubles de l’anxiété autres, comme l’agoraphobie ou d’autres troubles psychologiques touchant à l’anxiété – encore que les attaques de panique ne soient pas un symptôme de maladie mentale. Environ 10% de la population en général connaît l’expérience d’une attaque de panique isolée par année, et une personne sur 60 environ est sujette à des troubles paniques pendant sa vie.

Les personnes phobiques peuvent faire l’expérience d’attaques de panique en réaction à une exposition à l’objet de leur phobie. Ces crises sont en général courtes et se résolvent lorsque l’exposition cesse.

L’anxiété chronique peut entraîner des situations où une crise succède immédiatement à une autre, suscitant un épuisement nerveux en quelques jours.

Les symptômes

Symptômes de la crise d’angoisse, survenue en moins de 10 minutes de :

- malaise intense, à la fois psychique et physique ;
- sentiment d’angoisse sans raison ;
- sensation de catastrophe imminente ;
- peur intense ;
- peur de devenir fou ou de perdre le contrôle de soi ;
- peur de se suicider ;
- peur de mourir (d’un arrêt cardiaque, par exemple) ;
- diarrhée ;
- vomissements ou nausées ;
- sueurs froides ;
- bouffées de chaleur ou de froid ;
- palpitations, sensation de cœur qui bat trop fort, douleur ou gêne dans la poitrine ;
- tremblements ;
- sensation d’étouffer, sensation d’étranglement ;
- vertiges, sensation d’évanouissement ;
- sentiment d’irréalité (déréalisation), ou d’être détaché de soi (dépersonnalisation) ;
- sensations d’engourdissement ou de picotements.

Autres appellations :

© Flickr CC by-nd

- attaque de panique ;
- crise d’angoisse ;
- trouble panique.

Ce qui caractérise une attaque de panique est sa brutalité ; cela intervient sur une période de temps bien délimitée, de quelques minutes à quelques heures.

Une attaque de panique peut être spontanée, « pour rien », voire même réveiller brutalement quelqu’un qui dormait, ou bien être déclenchée par la confrontation avec l’objet d’une phobie, ou encore être la conséquence de la prise de certaines drogues, ou de certains médicaments.

Le trouble panique correspond à la répétition de ces attaques de panique ou à la crainte persistante de leur survenue.

QUELS SONT LES TRAITEMENTS LES PLUS COURANTS ?

Le trouble panique est un problème bien réel mais il peut être contrôlé grâce à certains traitements de nature psychologique et physiologique. Les thérapies cognitivo-comportementales ont démontré leur efficacité quant au traitement du trouble panique. Elles visent à faire connaître au patient la nature des crises de panique ainsi que l’apprentissage de techniques permettant de mettre fin au processus menant à la panique.

La médication peut aussi être indiquée en cas de crise.
Des benzodiazépines comme le diazepam, le lorazepam, l’alprazolam ou le clonazépam sont généralement prescrits à cet effet. Le simple fait que le patient ait cette médication en sa possession peut s’avérer anxiolytique et ainsi prévenir le développement d’une crise. Cependant, ces médicaments peuvent entraîner des dépendances, et ne sont pas toujours efficaces notamment lors des crises qui apparaissent de façon brutale. Aussi, nous avons vu dans cet article que la prise de benzodiazépine sur le long terme peut contenir des risques.
Ainsi certains médecins préfèrent la prescription d’antidépresseurs de type ISRS, qui après une certaine période sont efficaces dans la prévention des attaques de panique.

Cependant, nous avons vu dans notre section "comment soigner les schizophrénies, les plantes et naturopathie" dans divers article, comment soigner par les plantes l’anxiété, les angoisses, relatives aux crises.

CAUSES

Il semble y avoir une certaine composante héréditaire dans le trouble panique. Toutefois, des personnes n’ayant pas d’historique familial de ce trouble peuvent le développer.

Des événements stressants, la consommation de drogues ou le contact avec un élément lié à une phobie peuvent contribuer au déclenchement d’une crise de panique.

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