Surdoué ou schizophrène : une distinction difficile pour les psychiatres - commentaires

Surdoué ou schizophrène : une distinction difficile pour les psychiatres

Bonjour Kaa,

il n'est absolument pas légitime de prendre un anti-psychotique pour des "symptômes" de Haut Potentialité, encore moins pour les symptômes que vous décrivez. Parce que d'une part, les neuroleptiques ont, sur le long terme des effets secondaires pouvant handicaper les personnes (surpoids, diabète qui eux-même engendrerons d'autres problèmes de santé). Aussi, sur le long terme, les neuroleptiques modifient la structure cérébrale.
Pour trouver un psychiatre ouvert à ces questions, il faut soit trouver un psychiatre ouvert aux solutions naturelle ou alternative, éventuellement se renseigner auprès de psychiatre qui connaîtrais des confrères (Dr. Olivier Chambon par exemple), soit trouver un psychiatre spécialisé dans la surdouance.
Ensuite, vous avez accès à un psychologue gratuitement par le CMP (Centre Médico-Psychologique) de votre ville (selon les villes, les délais d'attentes peuvent être long, plus généralement dans les petites villes).
Ensuite, entourez-vous de vos pairs. Je n'aime pas faire de la pub pour ce réseau social, mais Facebook regroupe des groupes de Haut Potentiel ; si vous avez un compte Facebook, je vous conseille de vous en rapprocher en restant toutefois prudente.

Bien à vous,
Véronique R.

Surdoué ou schizophrène : une distinction difficile pour les psychiatres

bonjour, j'ai toujours été différente des autres, raté ma scolarité et beaucoup de difficultés dans les relations sociales. J'ai découvert ma douance il a 6 ans à 42 ans.
Hyper sensible, super angoissée, et surement aussi ( voire très) dépressive je ressort de 15 jours d'hospitalisation en hôpital psychiatrique ( HP, c'est drôle,non ?) après une grosse crise anxieuse. Et je ressort avec une prescription de Xanax et de Quétiapine : medoc anti psychotique dans le traitement de la schizo et bipolarité. Et ce médicament me fait très, très peur. Donc 2 questions :
1- cette peur est elle légitime, ce médoc est il dangereux pour moi ?
2- comment dire à un psychiatre qu'on est HP (haut-potentiel) sans qu'il ou elle croie qu'on connait mieux son métier qu'elle ? Formulé autrement comment trouver un psychiatre sensible à ces questions ?
Et j'ajoute même 3- Comment se soigner quand on est au RSA et que les psychologues sont inabordables pour moi ?
merci d'avance.

Surdoué ou schizophrène : une distinction difficile pour les psychiatres

Bonjour Verticordia,
Pour une contre-expertise, je pense que le mieux est de se tourner vers un centre expert schizophrénie de la Fondation Fondamental où vous pouvez demander à être évaluée et dont voici les principaux centres en France :
https://www.fondation-fondamental.org/les-soins-innovants/centres-experts-le-reseau

Il faudra, bien sûr, préciser votre spécificité de Haut Potentiel avec le plus de précision possible.

En effet, un Haut Potentiel peut être confondu avec une schizophrénie, mais la présence du Haut Potentiel n'enlève pas la possibilité d'être aussi touché de schizophrénie.

Mais selon votre description, vous avez pu vous sortir du monde de la psychiatrie et vous seriez donc "guéri". Il serait aussi intéressant d'en discuter avec les spécialistes.

A savoir que le plus important, est notre propre perception de nous-même, qu'il est essentiel d'évaluer de façon objective concernant nos propres caractéristiques psychiques.

Bien à vous,
Véronique R.

Surdoué ou schizophrène : une distinction difficile pour les psychiatres

Bonjour,

Votre article m'a beaucoup intéressé.

Je ne souhaite pas entrer dans les détails de ma vie mais voici l'essentiel : diagnostiqué schizophrène, une psychologue agréée a calculé un QI rarissime.

Après des années de police de la pensée, j'ai su m'extirper du milieu psychiatrique et j'ai aujourd'hui une vie que beaucoup envieraient.

Comment contester ce diagnostic que je considère erroné et précipité ? La contre expertise est-elle possible ? Où trouver un interlocuteur de confiance ?

Merci de votre réponse.

Surdoué ou schizophrène : une distinction difficile pour les psychiatres

=> suite du message précedent

Et une fois qu'il sera en rétablissement maintenu pendant quelques temps (ça doit se compter en année), il pourra envisager de diminuer sa médication TRES progressivement.
Car en effet, les neuroleptiques réduisent drastiquement les capacités cognitives. Il ne sera donc pas vraiment utile de faire passer le test de QI (qui coûte par ailleurs 200€ avec une psychologue) avant toutes ces démarches.

Je vous invite à lire cet article qui met en évidence le fait que des rapports sociaux sains favorisent le rétablissement des patients psychotiques :
https://www.les-schizophrenies.fr/les-soins-des-schizophrenies/les-psychotherapies/article/open-dialogue-schizophrenie-finlande-laponie-ouest

Bien à vous,
Véronique R.

Surdoué ou schizophrène : une distinction difficile pour les psychiatres

Bonjour Lulcy,
si vous craignez déjà à la base de créer "un drama" chez votre belle-famille en parlant de cette possibilité de haut potentiel chez votre beau-frère, c'est que déjà, la belle-famille a un problème à la base.
En effet, seules les personnalités hystériques réagissent à la façon "drama", à la moindre contradiction (si cela est considéré comme une contradiction).
Et par rapport à votre beau-frère diagnostiqué avec une schizophrénie, aucun moyen n'est réellement mis en place dans notre société pour faire revenir à la réalité les personnes diagnostiquée. En effet, l'isolement social maintient en état de psychose.
Ensuite, pour envisager de déceler son potentiel, il faut qu'il soit en rémission. Donc, il faut d'abord qu'il passe, par une procédure de réhabilitation avec réinsertion sociale (cela peut être par le biais des GEMs (groupes d'entraides mutuels) de votre ville, faire du bénévolat, une ou des activités de loisirs ou un travail en faisant une demande auprès de la MDPH, voir une reprise des études.

=> suite du message post suivant

Surdoué ou schizophrène : une distinction difficile pour les psychiatres

Bonjour,

Cela m'interpelle beaucoup. J'ai mon beau-frère qui a été diagnostiqué schizophrène à l'adolescence (il a 36 ans). Il est sous lourde médication et complètement isolé socialement.
Le haut-potentiel n a jamais été exploré.
Comment peut-on lancer cette perche à lui et la famille, pour l'inviter a en parler a son psy, sans créer de drama ? Car je suis moi-même en pleine recherche, je souhaite passer le test QI après avoir fait une anamnèse allant fortement dans le sens du haut potentiel.
Et lui, s'est construit en tant que "adulte ayant des caractéristiques schizotypiques".
Et après ? Si le résultat est positif, qu'il est bien haut potentiel, est-ce qu'il pourra être aidé dans le sens de son potentiel, vu que ce n'est pas encore vraiment admis, pris en compte ou compris par les spécialistes de la médecine (psy et co) ?

Auriez vous des pistes pour lancer l'idée que peut-être il serait bien de faire un test QI.

Je vous remercie par avance.

Surdoué ou schizophrène : une distinction difficile pour les psychiatres

Bonjour Silaire,
Qu'en disent la/le psychologue du centre Cogito Z ? Est ce que la/le psychologue a fait une analyse autre que le test de QI ? Par exemple, une anamnèse ? Car en effet, étant donné votre prise médicamenteuse et vos résultats, le test de QI ne suffit pas à établir le fait que vous soyez Haut Potentiel ou pas, il faut analyser d'autres paramètres personnels.

Il existe aussi le diagnostic différentiel, permettant de discerner la problématique par élimination :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Diagnostic_diff%C3%A9rentiel

Courage à vous,
Véronique R.

Surdoué ou schizophrène : une distinction difficile pour les psychiatres

Bonjour, j'ai passé un test de QI au centre cogito Z pour aboutir à un résultat non significatif : résultats très élevés à certains tests et très médiocres à d'autres.
De plus, je l'ai passé sous "l'emprise" d'un traitement médicamenteux très lourd à base d'antidépresseurs, anxiolytiques et neuroleptiques.
Est il normal que l'on m'ait fait passer ce test dans un tel état ?
Penser que je suis peut être surdouée me donne pourtant comme un second souffle et je me reconnais dans beaucoup de livres que j'ai lus sur la douance.

Les anxiolytiques semblent à l'heure actuelle m'aider au quotidien pour m'apprivoiser et apprivoiser ceux que je côtoie. Je sens pourtant de manière flagrante que c'est une béquille dont je pourrais me passer si l'on posait un " vrai diagnostic ".
Qu"en pensez vous ?

Bien à vous

Surdoué ou schizophrène : une distinction difficile pour les psychiatres

Bonjour Kim-Nicolas,
le cerveau n'a pas d'affect. Le corps a besoin d'un temps de sommeil-repos pour analyser et maintenir en mémoire ce qui s'est déroulé durant la journée, ainsi que d'éliminer les toxines. Pendant le sommeil, le cerveau ne se "repose" pas, il continue de travailler et ce sommeil-travail du cerveau est indispensable pour qu'il puisse fonctionner correctement, mais aussi pour ne pas tomber dans une pseudo-psychose, pendant laquelle surviendrait des hallucinations. Car en effet, le manque grave de sommeil provoque dans la majorité des cas, des hallucinations, et par conséquent, des délires. Si on ne dort pas, on ne survit pas.

Prenez soin de vous.
Véronique R.

Surdoué ou schizophrène : une distinction difficile pour les psychiatres

Bonsoir, je m'appel KIM-NICOLAS, je ne dors pas car j'ai le cerveau qui s'ennuie quand je ne le fait pas marcher à 200%,
Depuis petit je me pose des questions comme qu'est ce que je fais sur Terre et que font les autres personnes aussi sur Terre.
Pour compenser l'ennuie je fais beaucoup de sport plus de 8 heures par semaine. ( du vélo, de la course à pied de la musculation à la salle keep cool, de la méditation aussi)
Je suis chanteur amateur je chante plus de 2 heures par jour
Opéra, rnb, variété française, rock, soûl, et pop.
J'ai été diagnostiqué schizophrène à l'âge de 25 en 2012 j'ai actuellement 31 ans.
À l'école j'ai toujours était un élève moyen sauf dans les matière que j'aimais, je me retrouvé avec des notes entrés 16 à 19 sur 20 tout en n'écrivant pas mon cours et en discutant avec mes camarades enfin avec ceux avec qui j'avais des affinités❤️ ( la simple écoute du cours me permettait de synthétiser la totalité du cours dans mes tiroirs mentales et de cartes conceptuelles.

j'aime bien La difficulté💪💪💪
Je suis kinestesique à fond je dirais de niveau génie car je suis vraiment ambidextre et ambipedextre je peux copier tout ceux qui est de l'ordre du gestes(artisanats en autre, postures(yoga) dance(hip hop, salsa, bebop) , chorégraphie, je suis aussi visuel et auditif à fond. J'ai la pensée en arborescence.

Cordialement Chanh kim-Nicolas aka le bourdon 🐝 😎🤙

Surdoué ou schizophrène : une distinction difficile pour les psychiatres

Bonjour Marie,
j'ai plusieurs conseils à vous donner :
d'une part, il faut faire en sorte d'avoir son quota de sommeil (c'est-à-dire entre 7h et 9h et lorsqu'on manque de sommeil, c'est plutôt 9h) par les moyens les plus judicieux (se conditionner psychologiquement, instaurer des rituels (douche, brossage de dents) le soir au coucher, ou par l'utilisation des plantes sous forme de tisane, voir décoction).
vous pouvez consulter et demander un suivit psychologique ou même une thérapie à la psychologue qui a décelé votre précocité infantile, le but étant d'être le plus honnête possible dans cette relation et de poser toutes les questions que vous vous poser.
Faire en sorte de rencontrer du monde dans l'optique de nouer des liens de proximité avec des personnes (des applications de sorties sur smartphone existent, onvasortir.com)

Je vous souhaite du courage dans cette démarche de reprendre votre vie en main,

BIen à vous,
Véronique R.

Surdoué ou schizophrène : une distinction difficile pour les psychiatres

Bonjour,
J'ai appris il y a un peu qu'il y avait de fortes chances que j'ai été une enfant précoce, la confirmation s'est présentée il y a une semaine chez un psychologue spécialisé, je suis apparemment surdouée (je n'ai pas pu passer les tests de QI car en dépression mais j'y viens). J'ai 27 ans et je me demande quoi faire de cette information, après avoir écopé d'un père violent psychologiquement et physiquement et d'une mère abandonnique... sachant que je suis l'ainée d'une famille de 4 enfants, j'ai passé mon temps à supporter beaucoup.
C'est impossible de parler de douance avec ma famille (pour avoir essayé d'en parler "c'est pour frimer") je voudrais savoir vers qui me tourner pour me sentir moins seule, quel mode de vie adopter pour me construire ? J'ai depuis une semaine des phases d'angoisses j'ai des images mentales intrusives, je ne les vois pas mais elles me viennent à l'esprit de façon inopinée, surtout quand je suis stressée (objets qui brûlent, violence sur moi ou les autres), je suis quasiment tout le temps dissociée, en réponse à des traumas répétés. C'est lié au fait que j'accumule une dette de sommeil terrible, mais là encore je ne sais pas quoi faire, c'est comme si mon cerveau avait besoin de "transpirer" trop d'informations. J'ai peur que le psychiatre (même si je lui ai déjà demandé et que non, il m'a dit que je n'étais pas folle) que je consulte me colle une étiquette à contresens d'une douance.

Merci

Surdoué ou schizophrène : une distinction difficile pour les psychiatres

Bonjour Aurélien,
dans la vie en général et encore plus lorsque l'on mène un combat, il est essentiel d'être entouré.

D'une part cela vous sortira de cette atmosphère pas très saine, d'autres part, vous aurez des personnes sur qui vous pouvez compter et c'est aussi essentiel pour l'équilibre psychique.

Il existe aujourd'hui des sites internet et applications smartphone sur lesquels il est possible d'aller à des sorties organisées dans le but de rencontre, de se faire des connaissances et cela peut aboutir à des amitiés. Je vous conseille de vous tourner vers ce genre de solution, dans un premier temps.

Les activités tel que le sport et les loisirs sont aussi le moyen de rencontrer de nouvelles personnes, mais je trouve que, dans un premier temps, dans notre situation, on est souvent "trop timide". Les sorties sur ces sites/applications permettent d'entrer en contact directement avec les personnes et souvent, la bonne humeur et ambiance sont là.

Vous pouvez aussi envisager soit de travailler à mi-temps, soit de reprendre les études. Vous ferez une pierre, deux coups. Les études permettent de se former à un métier et d'apprendre de nouvelles choses, et bien souvent, on se lit d'amitié sur le parcours.

Bien à vous,
Véronique R.

Surdoué ou schizophrène : une distinction difficile pour les psychiatres

Bonjour à vous Mme R. Véronique,

Je suis dans un état dépressif, ma situation étant hautement atypique.

J'ai été placé à l'aide sociale à l'enfance pour divers problèmes familiaux, et lors d'une expertise psychiatrique... il s'avère que je n'avais aucune pathologie, le problème était en lien avec la structure familiale.

Mes parents sont indirectement de grands manipulateurs, et ils se dédouanent d'un épisode de crise qu'ils auraient pu largement éviter.

Je me suis retrouvé hospitalisé en établissement psychiatrique, et dès lors... une psychiatre spécialisée dans les schizophrénies me sort que je suis moi-même « légèrement » schizophrène.

J'ai vécu divers épisodes au court de ma vie, assez traumatisant je l'avoue. Mais je reste seul, isolé, à me battre contre mes parents et les professionnels, persuadé d'être quelqu'un d'autre par rapport à ce qu'ils voient de moi.

J'ai lu deux livres sur le Haut-Potentiel, être Zèbre, etc. Et même si j'y ai cru à 100% au départ, aujourd'hui j'en doute énormément.

Je me bats sans savoir contre qui et pourquoi, et cette situation est éreintante pour l'esprit comme pour le physique.

Cordialement.

Surdoué ou schizophrène : une distinction difficile pour les psychiatres

Bonjour Jean-Louis,
de mon point de vue, le test QI WAIS IV (existant à ce jour, 2019) est très (trop) restrictif dans les critères d'évaluations. De plus, certaines personnes peuvent avoir des résultats hétérogènes et être Haut Potentiel mais une autre personne pourra avoir des résultats hétérogènes et ne pas être Haut Potentiel.

Doit-on considérer les résultats uniquement à un QI de 150 ou doit-on considérer aussi les résultats hétérogènes ?
Je pense que la réponse à cette question est situé dans mon paragraphe au dessus.

De plus, certains Hauts Potentiels peuvent avoir été inhibés dans leur enfance, certains peuvent avoir un grave manque d'estime de soi d'où le fait qu'ils doutent de la réalité de leur potentiel et certains auront le syndrome de l'imposteur.

L'histoire du "mieux s'en sortir" n'est pas toujours une histoire "d'intelligence", mais aussi et surtout de contexte et d'environnement.

Bien à vous,
Véronique R.

Surdoué ou schizophrène : une distinction difficile pour les psychiatres

Un surdoué avec un QI qui dépasse les 150 et d'autres capacités, même s'il n'est pas Asperger, doit très vite comprendre et assumer qu'il ne fait pas partie du commun des hommes, qu'il ne partage pas les mêmes passions, et qu'il doit s'en protéger. Un banal test psy d'embauche peut présenter un risque de mauvais diagnostic le concernant. Certains ont l'intelligence de mieux s'en sortir que d'autres, d'autres vont souffrir de coups ou de médicaments qu'il ne méritent pas, mal gérer leur propre état et ne pas savoir résoudre leurs problèmes, et leurs besoins spécifiques. C'est là que les associations de zèbres, HPE, HPI, ont leur rôle à jouer.

Surdoué ou schizophrène : une distinction difficile pour les psychiatres

Bonjour Crioulette,
Dans ces situations, il n'est pas évident de ne pas tout confondre. Il serait sûrement judicieux qu'elle consulte une psychologue (et non psychiatre) au premier abord. Les psychologues sont aussi à même de pouvoir établir un premier diagnostic.
En effet, il existe diverse pathologies psychotiques. Selon ce que vous décrivez, on pourrait penser à une psychose délirante chronique de type paraphrénie. Les personnes atteintes de cette pathologie arrivent à garder une vie sociale, de famille, un travail (elle doit travailler maintenant puisqu'elle a créé son entreprise). Mais il doit subsister un délire, toutefois.

Après, avoir des symptômes psychotiques ne signifie pas forcément la déclaration d'une schizophrénie. En effet, certaines conditions psycho-sociales amènent certaines personnes à se replier sur eux-même, et de par leur statut social, développer une certaine mégalomanie.
Dans ce cas, et dans son cas, une simple psychothérapie pourrait remédier à la situation.

Cependant, avez-vous échangé avec elle, concernant son statut de "haut potentiel" ? As-t-elle passé le test WAIS (test que fais passer le psychologue pour évaluer le Qi) ?
Il serait bon d'en discuter avec elle ouvertement.

Bien à vous

Surdoué ou schizophrène : une distinction difficile pour les psychiatres

Bonjour
J'ai dans ma famille une personne jeune , 35/40 ans qui s'est déclarée du jour au lendemain surdouée. Elle n'a jamais travaillé -au vrai sens du terme- elle est oisive, vit des rentes de sa mère...Elle présente habituellement des troubles mégalomaniaques, un ego surdimensionné, une mythomanie régulière , elle pratique le mensonge éhonté, se décharge de ses responsabilités est dans le déni régulier.
Elle n'a plus d'ami depuis 10 ans , plus de relation parce qu'elle les a traités tous de c.... Les relations qu'elle entretient encore sont virtuelles et se trouvent sur la toile.

Le pire, alors que c'est elle qui a besoin de soins, elle s'est installée sur le marché , de l'accompagnement, de l'aide et du développement personnel, avec un code APE qui relève de l'astrologie , des clubs de rencontre, des cireurs et des tatoueurs, moyennant argent sonnant et trébuchant et ce sans formation en psycho pathologie, sans étude universitaire, sans aucun enseignement préalable.

Non médecin , (retraitée dans l'action psycho-sociale-éducative et judiciaire ) je possède toutefois quelques outils d'observation je trouve que les symptômes qu'elle présente se rapprochent fortement de ceux de la maladie mentale. J'avais déjà pensé à la schizophrénie. Mais tout ce que dit Véronique R dans son article conforte un peu plus mon hypothèse.
Merci à celles et ceux qui veulent bien me donner un éclairage.
Cordialement

Surdoué ou schizophrène : une distinction difficile pour les psychiatres

Bonjour Alce,
en état dépressif, le Qi diminue de par le fait de cet état.

Parmi les troubles, il existe le trouble schizo-affectif appelé aussi schizophrénie dysthymique qui mêle les symptômes de schizophrénie et de bipolarité. Dans la bipolarité même, existe deux états qui se manifestent à différent moment ou en même temps selon le type de bipolarité : les états dépressifs et les états maniaques.

Et on peut être surdoué et avoir une maladie psychiatrique.

Bien à vous

Surdoué ou schizophrène : une distinction difficile pour les psychiatres

Je ne sais pas combien d'articles j'ai lu sur les troubles de personnalité . Et ,tous me ressemblent on ne saurait être surdouée ,maniaque , bipolaire à la fois .alors peut etre qu'on devrait laisser aux gens qui subissent ces troubles la chance de dire du vrai . Je sais pas trop mais je sens que jsuis une surdouee Depressive .