Entraînement des habiletés métacognitives (EMC) pour empêcher la rechute !

, par  Schizo GUÉRI

Le 21 septembre 2016 à 17:41, par Schizo GUÉRI En réponse à : Entraînement des habiletés métacognitives (EMC) pour empêcher la rechute !

CHRONICISATION DES SCHIZOPHRÈNES : LES NOUVELLES EXPLICATIONS ET LES NOUVEAUX SOINS POUR LEUR MALADIE NE SONT-ILS PAS UNE NOUVELLE FAÇON DE S’ENRICHIR TOUJOURS PLUS SUR LE DOS DE CES MALHEUREUX ?

Je prétends que les exercices visant à améliorer les problèmes cognitifs des schizophrènes ne sont qu’un leurre car, à mon avis, ils n’empêcheront pas la rechute tant que les problèmes psychologiques de ceux-ci ne seront pas eux en réalité solutionnés. Il n’y a que deux façons d’empêcher les rechutes : soit on prend des antipsychotiques à la dose adéquate jusqu’à même sa mort comme le recommandent justement les psychiatres, soit on résout ses problèmes psychologiques de l’âge adulte (une névrose précède toujours la psychose) en rapport avec ses problèmes psychologiques de la petite enfance (forclusion du Sein-de-la-Mère et forclusion du Nom-du-Père). Dans la deuxième façon d’empêcher les rechutes cela suppose pour le malade comme pour le psy de croire aussi bien aux explications de Freud que de Lacan à ce sujet. Et même Lacan avait mis entre parenthèses sans jamais pouvoir en réalité y répondre sa réponse à sa question : “Une cure des psychoses est-elle possible ?” En réalité comme me l’a fait remarquer mon ancienne psychologue de mon ancien Service d’accompagnement à la vie sociale (SAVS) au sujet de mes résultats thérapeutiques : “Votre parcours est unique !” C’est-à-dire que je n’ai pas connaissance d’autres schizophrènes qui ont abouti à une guérison de leur maladie suite à un travail psychanalytique sur eux-mêmes ! Car aucun psy ne peut les aider à ce sujet du fait que la formation à la psychanalyse n’existe plus dans leurs études médicales !

Oui, je suis de l’ancienne génération c’est-à-dire de celle qui a vu se dégrader les soins aussi bien dans les hôpitaux publics que dans les cabinets privés et apparaitre de nouvelles explications telles que la génétique, etc., accompagnées de nouveaux soins tels que les TCC, etc., en matière de schizophrénie. Dans les hôpitaux de 1988 à 2002 plus de 50 000 lits et plus de 20 000 infirmières en psychiatrie ont été supprimés aussi bien par la droite que par la gauche et cette même politique se poursuit toujours ! Actuellement les séjours étant très courts dans ceux-ci les malades ne sont plus protégés sur une période suffisamment longue des perturbations familiales et cela se traduit vite après leur sortie de ceux-ci et leur retour chez leurs parents par des rechutes. Ceux-ci découvrent alors que leurs enfants étaient en réalité abandonnés et abrutis à l’hôpital où ils ne voyaient que le psy qu’une fois par semaine que dix minutes seulement pour “le tout médicament” (expression d’Élisabeth Roudinesco qui parle à ce sujet aussi de “psychose chimique” quant aux effets alors de ce fameux “tout médicament”) et qu’ils resteront alors chroniques jusqu’à même leur mort d’après l’avis des psychiatres qui les suivent. Dans les cabinets privés j’ai découvert que de nombreux psys qui affichent pourtant à l’entrée de celui-ci sur leur plaque “psychiatre psychothérapeute”, eux, en réalité ne reçoivent leurs malades qu’en même pas cinq minutes maximum juste le temps de renouveler l’ancienne ordonnance et de prendre quand même un dépassement substantiel au tarif de la Sécurité dite sociale (même des professeurs font aussi cela).

Je ne crois pas pour ma part en matière de schizophrénie à une rechute possible dans celle-ci. Pourtant mes soins véritables qui eux m’ont bel et bien guéri de celle-ci n’ont rien eu à voir avec la psychiatrie dont par exemple des exercices cognitifs à ce sujet. En réalité comme je le raconte dans mes livres d’une part j’ai été débloqué psychologiquement de ma névrose obsessionnelle grave à forme essentiellement sexuelle par de jeunes prostituées sexy (1965-1972) ce qui m’a permis ensuite de rencontrer enfin la femme de ma vie (1973 jusqu’à toujours actuellement en 2016) laquelle grâce à son amour véritable a pu parfaire ma guérison dont celles-ci étaient bel et bien à l’origine. Toutefois la liquidation de mon transfert épistolaire qui s’était créé à l’occasion de mes soins avec mon ancienne psychiatre psychanalyste et avec mon ancienne assistante sociale sur celles-ci (2002-2012) a contribué, à mon avis, tout autant à cette guérison que je considère enfin complète et définitive depuis maintenant plus de dix ans.

Les conditions qui ont permis l’apparition de ma schizophrénie ne pouvant plus se reproduire actuellement je ne crois pas à des rechutes éventuellement toujours possibles pour celle-ci.

Freud lui-même ou l’un de ses successeurs (je ne me rappelle plus exactement) a dit : “En psychanalyse on guérit grâce à l’intelligence et à l’amour !” En matière d’intelligence j’ai compris sur moi aussi bien ce que sont la forclusion du Sein-de-la-Mère et la forclusion du Nom-du-Père et en matière d’amour celui véritable de ma femme a été réparateur aussi bien des dégâts que des tares de la mauvaise éducation que j’ai subis de la part de mes deux parents.

Tous les psys qui proposent des exercices cognitifs aux schizophrènes ne font jamais en réalité allusion avec eux dans leurs entretiens au parcours familial traumatisant de ceux-ci.

Je suis conscient que ni l’intelligence ni l’amour ne peuvent guérir tous les schizophrènes !

Les nouvelles explications pour la schizophrénie autres que celles du parcours familial et les nouveaux soins pour celle-ci ne sont à mon avis bel et bien qu’une escroquerie de charlatans professionnels.

Les malades ne sont alors jamais guéris et bien sûr c’est ainsi une source alors de gros profits.

Schizo GUÉRI

P.-S. : les neuroleptiques et les antipsychotiques ont tous un effet de ralentissement et surtout un effet dépresseur aussi bien sur la pensée que sur le moral voire la sexualité et les sentiments des schizophrènes mais pas toujours de la même façon chez tout le monde. Il y a ceux qui supportent et ceux qui ne supportent pas ! C’est pour les gros effets indésirables du “tout médicament” notamment à la sortie d’hôpital psychiatrique qu’à mon avis Élisabeth Roudinesco parle alors de “psychose chimique”. Quant au Dr Jean-Luc Roelandt soit dans l’émission où je suis passé avec lui et où il y avait aussi dans celle-ci le Pr Christophe Lançon : “Mieux comprendre la schizophrénie” sur France 2 (20 novembre 2004) soit dans l’émission sur la schizophrénie et sur France 2 aussi de quelques années auparavant : “Pas si fou que ça !” dont il m’avait envoyé la cassette par la poste en 2005, celui-ci n’a-t-il pas déclaré alors ceci : “Les neuroleptiques gomment tout ce qui fait le bonheur et en particulier la vie amoureuse !” Je suis entièrement d’accord avec lui à ce sujet bien sûr par expérience personnelle de cela. Mais pour bien des schizophrènes avoir jusqu’à même sa mort une vie sans amour est-ce comme le prétendent certains psys (je peux citer les sources éventuellement) avoir alors “une vie normale” ? Dire une telle monstruosité à ce sujet moi j’appelle ça une “escroquerie morale” !

Annonces

  • Dons Paypal



  • Facebook
  • Mieux vivre avec la schizophrénie avec les TCC

  • Newsletter


Sites favoris Tous les sites

6 sites référencés dans ce secteur

Brèves Toutes les brèves