n’ayant pas pu traduire le texte sur la fonction de "l’amour" dans la thérapie dialogue ouvert, j’ai traduit un autre texte issu cette fois d’un praticien suédois, très proche dans l’esprit :
"Ne jamais laisser un patient psychotique pour la première fois seul avec un psychiatre !"
Pourquoi ? Qu’est-ce qui rend un psychiatre si destructeur, que fait un psychiatre ?
Réflechissons un moment à ce qui se passe entre le médecin, l’expert, et le patient, le non-expert. Le docteur tente de comprendre ce que suggèrent les mots du patient sur la maladie. Le docteur a des idées et des pensées qu’il ne partage pas avec le patient. Avec un psychiatre, lorsque le patient est en train de parler, le docteur recherche des symptômes psychotiques. Il a des pensées ultérieures. Cette attitude professionnelle est peut-être valable lorsqu’il s’agit d’une affection corporelle, mais elle est très problématique avec un patient psychotique.
Comparons la relation entre le docteur et le patient avec la relation avec la relation entre la mère et le bébé au moment où le bébé naît mentalement par un saut dans un point de vue extérieur. Ce saut, comme nous le comprenons, est seulement possible grâce à l’empathie, la dévotion, l’ouverture et la présence totale de la mère. Il n’y aucune pensée alternative, aucune manipulation. Il y a de l’Amour. La conscience humaine est née dans l’Amour.
La tâche avec un patient psychotique est, comme nous l’avons notée, similaire à la tâche avec un bébé. La tâche est d’activer la fonction frontale du cerveau qui sous-tend la conscience humaine. Lorsque le psychotique fait le saut vers un point de vue extérieur à travers une relation pleinement emphatique avec un autre, à ce moment la psychose est dépassée. La personne est complète à nouveau.
Nous avons noté que les êtres humains sont programmés afin de répondre avec de l’affection et de l’amour à un bébé qui pleure. Mais avec un adulte qui pleure notre réaction spontanée n’est pas l’affection et l’amour, mais plutôt le retrait et la colère. L’attitude professionnelle n’est pas la réponse. L’attitude professionnelle est plutôt une sorte de retrait, de gestion de la colère.
Si nous comprenons la tâche à laquelle fait face la personne psychotique afin de devenir entière à nouveau, et si nous voulons rendre possible pour lui ou elle de rassembler la foi de tenter ce saut vital, la recette est :
Soyez présent, mais ni distant ni en position d’obervation, et ni intrusif, mais pleinement présent avec un esprit pur et ouvert.
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Bonjour Véronique ;
n’ayant pas pu traduire le texte sur la fonction de "l’amour" dans la thérapie dialogue ouvert, j’ai traduit un autre texte issu cette fois d’un praticien suédois, très proche dans l’esprit :
http://recoveryleeds.blogspot.fr/2010/01/lars-martensson-and-reverse-psychiatry.html
"Ne jamais laisser un patient psychotique pour la première fois seul avec un psychiatre !"
Pourquoi ? Qu’est-ce qui rend un psychiatre si destructeur, que fait un psychiatre ?
Réflechissons un moment à ce qui se passe entre le médecin, l’expert, et le patient, le non-expert. Le docteur tente de comprendre ce que suggèrent les mots du patient sur la maladie. Le docteur a des idées et des pensées qu’il ne partage pas avec le patient. Avec un psychiatre, lorsque le patient est en train de parler, le docteur recherche des symptômes psychotiques. Il a des pensées ultérieures. Cette attitude professionnelle est peut-être valable lorsqu’il s’agit d’une affection corporelle, mais elle est très problématique avec un patient psychotique.
Comparons la relation entre le docteur et le patient avec la relation avec la relation entre la mère et le bébé au moment où le bébé naît mentalement par un saut dans un point de vue extérieur. Ce saut, comme nous le comprenons, est seulement possible grâce à l’empathie, la dévotion, l’ouverture et la présence totale de la mère. Il n’y aucune pensée alternative, aucune manipulation. Il y a de l’Amour. La conscience humaine est née dans l’Amour.
La tâche avec un patient psychotique est, comme nous l’avons notée, similaire à la tâche avec un bébé. La tâche est d’activer la fonction frontale du cerveau qui sous-tend la conscience humaine. Lorsque le psychotique fait le saut vers un point de vue extérieur à travers une relation pleinement emphatique avec un autre, à ce moment la psychose est dépassée. La personne est complète à nouveau.
Nous avons noté que les êtres humains sont programmés afin de répondre avec de l’affection et de l’amour à un bébé qui pleure. Mais avec un adulte qui pleure notre réaction spontanée n’est pas l’affection et l’amour, mais plutôt le retrait et la colère. L’attitude professionnelle n’est pas la réponse. L’attitude professionnelle est plutôt une sorte de retrait, de gestion de la colère.
Si nous comprenons la tâche à laquelle fait face la personne psychotique afin de devenir entière à nouveau, et si nous voulons rendre possible pour lui ou elle de rassembler la foi de tenter ce saut vital, la recette est :
Soyez présent, mais ni distant ni en position d’obervation, et ni intrusif, mais pleinement présent avec un esprit pur et ouvert.