Soigner l’anxiété et les angoisses par les plantes part. 2

, par  PLUME DE SCHIZO

Le 28 mai 2016 à 16:08, par PLUME DE SCHIZO En réponse à : Soigner l’anxiété et les angoisses par les plantes part. 2

OUI, L’AMOUR VÉRITABLE DE CHANTAL (MA FEMME) A ÉTÉ EFFECTIVEMENT RÉPARATEUR DES TARES ET DES BLESSURES DE MA TOUTE PETITE ENFANCE ! MAIS COMMENT EST-CE POSSIBLE ?

Ces tares et blessures n’ont pas été du tout volontaires de la part de mes deux parents lesquels ont toujours fait le maximum pour moi au point de vue santé et bien-être. Ils ne sont pas du tout coupables de celles-ci même s’ils ont bel et bien été, à mon avis, la cause véritable de celles-ci.

Les causes des maladies mentales sont à mon avis les suivantes et ont à voir avec la petite enfance :

- la répression des pulsions (par exemple pour dresser le petit enfant à manger correctement, à être propre ou pour qu’il ne se masturbe pas devant tout le monde, et cela qu’il soit garçon ou fille, etc.).

- le refoulement des pulsions : au moment du complexe d’Œdipe le petit garçon ou la petite fille a des désirs sexuels et des fantasmes amoureux vis-à-vis de son parent de sexe opposé ; mais ceux-ci le perturbent et pour trouver un bon équilibre (le petit garçon a peur d’être castré par son père, la petite fille croit avoir été punie par sa mère parce qu’elle n’a pas ce qu’ont les garçons et elle a peur de perdre l’amour de son père ; et l’un comme l’autre veulent se marier avec son parent de sexe opposé, etc.) le petit enfant solutionne son problème sexuel et psychologique en le refoulant plus ou moins bien ; ainsi les parents s’inscrivent dans l’inconscient de leur petit enfant et le structure plus ou moins bien ce qui permettra à l’âge adulte à celui-ci le langage sexuel et sentimental vis-à-vis du sexe opposé.

- la forclusion du Nom-du-Père : la mère est fusionnelle avec son petit enfant ; le père n’a pas alors sa place entre eux pour les séparer ; leur petit enfant ne voit pas alors que sa mère a ainsi un manque qui est justement le père ; il est devenu d’ailleurs “le phallus de sa mère” qui a pris la place de celui-ci ; le nom du père n’est plus l’objet du désir sexuel de la mère car c’est le petit enfant qui joue ce rôle à la place de celui-ci auprès de sa mère ; le père étant psychologiquement absent il ne peut pas dire “non” au désir sexuel de son enfant pour sa mère ; celui-ci ne pourra pas prendre celui-là comme modèle pour à l’âge adulte pouvoir séduire alors les jeunes filles ou jeunes femmes ; cela va se traduire par une blocage de l’imaginaire chez l’adolescent ou le jeune adulte, et lorsque justement ce qui a manqué psychologiquement pendant le complexe d’Œdipe – le père - va intervenir en position symbolique (un professeur, un militant, un curé, etc.) dans une situation duelle (par exemple un jeune homme amoureux d’une jeune femme) la structure psychotique est choquée et la crise psychotique se déclenche ; en effet le père ayant été absent pendant le complexe d’Œdipe il ne s’est pas inscrit dans l’inconscient de son petit enfant, lequel n’a pas pu se structurer normalement, voire pas du tout !

À l’adolescence ou au début de l’âge adulte possédé par des désirs sexuels et des sentiments amoureux vis-à-vis du sexe opposé des émotions vont surgir et ce sont elles bien sûr qui vont réactiver le passé ! Comme vous le faites remarquer dans un autre article, et je suis entièrement d’accord avec vous, Véronique, ce sont celles-ci qui déclenchent effectivement les schizophrénies, même si à mon avis celles-ci peuvent aussi déclencher d’autres maladies psychiatriques sous d’autres formes encore. Tout cela est selon chacun et surtout selon le passé de chacun. Mais vous me demandiez dans votre réponse à mon commentaire ce qui m’a le plus aidé pour guérir de ma schizophrénie à savoir : les psys eux-mêmes ou ma femme elle-même ? Manifestement les psys m’ont aidé par certaines de leurs explications bien que celles ci-dessus ne sont pas vraiment de ceux-ci mais du site Psychiatrie infirmière et de ma lecture de Lacan, telles que je les ai comprises : c’est-à-dire en réalité à ma façon compte tenu de mon histoire psy à moi-même ! À l’occasion de mes soins avec mon ancienne psychiatre psychanalyste et des services de mon ancienne assistante sociale s’était créé un transfert psychanalytique qui vite a pris alors une forme épistolaire ; on ne commande pas alors ses désirs et ses sentiments et au bout d’un certain temps je suis tombé amoureux successivement de ces deux femmes du milieu médico-social bien que pourtant cela ne m’empêchait pas pour autant d’aimer aussi toujours amoureusement ma propre femme ; en réalité je me suis vite aperçu qu’au travers de tout cela je répétai vis-à-vis de toutes celles-ci (dont y compris ma femme) la situation œdipienne de ma toute petite enfance : en particulier les désirs sexuels et amoureux d’autrefois vis-à-vis de ma propre mère ! Et c’est ainsi qu’ensuite grâce aussi bien à des sentiments qu’à des souvenirs qui se défoulaient j’ai pu reconstituer mon passé et finalement me reconstruire enfin complètement et définitivement de ma schizophrénie ! Bien sûr l’amour véritable de ma femme ce n’est pas l’amour des deux autres femmes qui lui n’était en réalité qu’une simple compassion. Je considère que malgré tout c’est l’amour véritable de celle-ci qui avant tout a bel et bien réparé ce que mes deux parents avaient cassé en moi dans de le domaine de ma libido infantile, mais je le rappelle tout à fait involontairement.

Je pourrai en dire encore plus pour répondre à vos questions, Véronique, mais il faut bien une fin à cette réponse et donc au moins pour le moment je préfère m’arrêter là ! Sauf que je tiens à dire encore deux choses tout à fait différentes mais concernant malgré tout le même sujet. D’une part mon ancienne psychiatre psychanalyste m’a dit un jour ceci : “La génétique n’exclut pas la forclusion !” D’autre part pour être honnête il faut bien que je rajoute encore ceci : “Sans les jeunes prostituées sexy que j’ai connues de 1965 à 1972 jamais je n’aurai pu guérir complètement et définitivement non plus de ma schizophrénie car en me débloquant psychologiquement, d’une part elles m’ont guéri de ma névrose obsessionnelle grave à forme essentiellement sexuelle, d’autre part elles m’ont ainsi enfin permis de rencontrer la femme et l’amour de ma vie, à savoir Chantal ! Ce sont bien celles-ci qui sont effectivement à l’origine de ce qui a permis ma guérison complète et définitive de ma schizophrénie ! Et ce n’est pas parce que ces charmantes professionnelles ont des partenaires multiples qu’elles n’ont pas non plus un grand cœur et qu’elles ne sont pas capables non plus d’un grand amour pour tous ! »

PLUME DE SCHIZO

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