Une vie pour apprivoiser la schizophrénie

, par  Schizo GUÉRI

Le 4 août 2016 à 12:43, par Schizo GUÉRI En réponse à : Une vie pour apprivoiser la schizophrénie

LA CHRONICITÉ DES SCHIZOPHRÈNES EST-ELLE UNE ESCROQUERIE DE LA PART DES PSYCHIATRES ?

Bonjour Véronique,

Je vous demande votre réponse éventuelle (ce n’est pas une obligation) car celle-ci m’intéresse pour ma gouverne aux questions que je soulève dans le titre et à la fin de ce commentaire.

Voici une réponse qui m’a été faite à ce sujet par Alain Battant* (celle-ci est un court extrait d’un échange épistolaire que j’ai eu avec celui-ci qui a été autrefois le président exclu d’une ancienne association de psychiatrisés en lutte et qui est actuellement le président fondateur d’une nouvelle association de psychiatrisés en lutte : voir mon livre “Schizo guéri” pour tout savoir à ce sujet) :

[…] Tu ne te rends pas compte de ce qu’est une personne schizophrène chronique qui ne fait guère que délirer dès que possible. J’en ai connues pour ma part à La Bienfaisance*. L’étiquette de schizophrène te concernant est une tromperie pure et simple. Tu as eu des accès hallucinatoires de type schizophrénique, à certains moments précis comme beaucoup de gens dans la population. Accès qui pouvaient se résorber sur médications neuroleptiques pendant quelques temps (environ trois mois de suite en baissant les doses progressivement). Puis ensuite, à toi de faire ! On t’a vendu ta chronicité en te disant que c’était le seul moyen de ne pas rechuter : de prendre ces traitements neuroleptiques. C’était du baratin ! Nos diverses affaires le prouvent, comme la trajectoire de tas de gens dans la population française, qui ont eu adolescents et jeunes des problèmes graves, dont mentaux, lesquels se sont résorbés naturellement, sans plus ample chronicité… Pour ta part, on t’a intéressé à ta chronicité, et donc à des traitements à vie. Ce qui était une monstruosité ! Car à la fin ce genre de choses, c’est outre une aberration médicale, une monstruosité humaine, dans laquelle on joue, par psychotropes interposés, la déshumanisation des patients en atteignant en eux ce qu’il y a de plus sacré chez l’Homme (et qui nous différencie de l’animal) : l’intelligence ! Qu’est-ce que l’intelligence d’un individu quand elle est continûment rabotée et limée, voire carrément éliminée par des neuroleptiques puissants ? Plus rien pratiquement ! Les patients au long cours traités sous halopéridol, etc. sont de fait, déshumanisés ! […]

Actuellement soit je ne prends plus aucun antipsychotique soit je ne prends que seulement un quart de la dose minimum en ambulatoire de celui-ci recommandée en matière de schizophrénie par le laboratoire qui le fabrique ce qui semblerait donner finalement raison à l’avis ci-dessus.

Toutefois, je ne pense pas que se passer complètement de son antipsychotique ou que ne prendre celui-ci qu’à une dose infime soit pour autant donné à tous les schizophrènes avec la meilleure volonté du monde de la part de la plupart de ceux-ci. Une crise psychotique ce n’est pas une crise d’appendicite ! Dans la schizophrénie si la cause ce sont des anomalies génétiques alors la maladie est effectivement chronique et on ne pourrait pas alors la soigner d’après mon ancienne psychiatre psychothérapeute (2013-2016) et si la cause c’est une structure mentale psychotique alors la maladie est effectivement chronique aussi mais malgré tout à mon avis on peut aboutir alors à des rémissions.

La bonne question n’est-elle pas alors la suivante :

LES SCHIZOPHRÈNES DOIVENT-ILS CONSULTER LEUR PSYCHIATRE JUSQU’À MÊME LEUR MORT ?

Bien cordialement à vous,

Schizo GUÉRI

P.-S. : m’autorisez-vous la reproduction avec les mentions légales de votre réponse éventuelle (qui n’est pas facile je le conçois parfaitement) à mon commentaire ci-dessus dans une nouvelle édition revue et augmentée de mon livre actuel “Schizo guéri” à paraître dans quelques mois ?

*pseudonyme

Annonces

  • Dons Paypal



  • Facebook
  • Mieux vivre avec la schizophrénie avec les TCC

  • Newsletter


Brèves Toutes les brèves